S'informer - F.A.Q

Retrouvez ci-dessous la foire aux questions
Le Réseau soigne-t-il les animaux ?

Non, pas directement. Le Réseau regroupe des centres de soins, qui, eux, soignent les animaux. Mais le Réseau n’a pas de locaux ni de soigneurs pour soigner directement des animaux en détresse.

Peut-on garder des animaux sauvages chez soi si c’est pour leur bien, pour les soigner ?

Non. Il est strictement interdit à un particulier de garder des animaux sauvages, protégés ou non, sans autorisation, à son domicile, et ce quel que soit le motif.

Quels genres d’animaux sont soignés ?

Les centres de soins prennent en charge uniquement les animaux sauvages des espèces vivant en France.

Il y a des centres qui accueillent toutes les espèces, d’autres un groupe d’espèces (rapaces, chauves-souris, …) et d’autres spécialisés sur une espèce (hérisson, écureuil, …). Chaque centre a des locaux adaptés aux espèces reçues.

 A l’échelle du Réseau, plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux, mammifères, reptiles et amphibiens de peuvent être soignées.

Une grande majorité de ces animaux appartiennent à des espèces protégées.

Environ la moitié des animaux soignés auront la chance de retrouver la nature. Les autres arrivent dans un état trop grave et il faut abréger leurs souffrances ou ils ne survivent pas malgré les soins.

Un animal qui quitte un centre de sauvegarde doit être totalement remis pour être entièrement capable de pourvoir à sa survie (se déplacer, se nourrir, …) et de se reproduire dans le milieu naturel.

Garder des animaux en captivité est-il la solution pour les protéger des dangers de la nature ?

Non. La nature est pleine de danger, c’est vrai, mais enfermer les animaux en essayant de recréer une bulle de biodiversité qui ressemblerait davantage à une un parc d’attraction à destination des humains qu’à la nature, ce n’est une solution ni écologique, ni éthique, ni réglementaire.
Les animaux sauvages doivent enrichir génétiquement le milieu naturel, et rentrent dans des chaînes et interactions écologiques complexes. Il est de plus interdit de garder des animaux en captivité pour des raisons de conservation de l’espèce. Cela doit se faire dans le cadre de programmes très particuliers qui nécessitent des autorisations.

De la même manière, il n’est pas possible d’enfermer des animaux pour les protéger des chasseurs, des chats ou de la route. Si les animaux doivent craindre l’homme dans la nature, ce sont les comportements de l’homme ou la réglementation sur nos activités qui doivent être changés, et non le mode de vie des animaux.

Cet animal est vraiment mignon, il s ‘est attaché à moi, je ne pourrais pas le garder comme animal domestique ?

Garder un animal sauvage sans autorisation est interdit pas la loi.

D’autre part, l’objectif est toujours de pouvoir relâcher un animal sauvage. A la maison, le stress engendré par la captivité et des conditions de détentions inappropriées conduisent souvent à la mort de l’animal, ou à des handicaps irréversibles, même sur un court terme.

Le garder, pour notre plaisir, au détriment de sa survie et de son bien-être, est immoral et illégal.

Les vétérinaires n’ont pas le droit de soigner la faune sauvage

Faux. Si les vétérinaires n’avaient pas le droit de soigner des animaux sauvages, qui pourrait bien le faire ? Bien sûr qu’un vétérinaire a le droit de soigner n’importe quel animal, simplement les soins qu’il apporte doivent se faire dans un certain cadre réglementaire. (voir réglementation)

Si j’amène un animal sauvage blessé chez un vétérinaire, je peux payer les soins et repartir avec cet animal après ?

Non. Ce n’est pas parce qu’on trouve un animal sauvage que l’on en devient propriétaire. Une loi précise qu’un animal sauvage n’appartient à personne. Si on trouve un animal et  qu’on l’apporte chez le vétérinaire, celui-ci pourra apporter des soins s’il le peut et le transmettre ensuite lui-même à un centre de soins ou via la personne qui l’a trouvé. Le fait de payer des soins vétérinaires ne nous accorde pas la propriété sur l’animal.
Les organisations vétérinaires recommandent d’ailleurs la gratuité des soins à la faune sauvage.

 

J’ai trouvé un animal qui ne semble pas avoir grand-chose, puis-je le soigner quelques jours et le relâcher ?

Non. Le diagnostic de l’état pathologique d’un animal se fait à l’aide de connaissances en biologie, en médecine vétérinaire, et de beaucoup d’expérience. Il est très possible que certains symptômes vous aient échappé, ou encore que l’espèce que vous pensez avoir trouvée soit tout autre chose… De plus réglementairement, ceci est interdit.

De manière générale, avant de capturer ou de relâcher un animal, prenez contact avec un centre de soins.

 

Je ne peux pas me déplacer, le centre va-t-il venir chercher l’animal chez moi ?

En général non. Les centres de soins ne sont pas responsables des animaux en détresse dans la nature, ils acceptent « simplement » d’assurer les soins, à titre gratuit, jusqu’à ce que l’animal puisse être relâché. Mais la faune sauvage est une richesse commune à l’ensemble des citoyens, personne n’en est propriétaire et nous en sommes tous responsables. Il est nécessaire que chacun y mette du sien, pour sauver les animaux en détresse : ramasser un animal sauvage vous amène à assurer qu’il soit pris en charge par une structure compétente, soit que vous l’ayez convoyé vous-même soit que vous ayez trouvé un moyen de le faire.

Les centres n’ont que rarement des ambulanciers, et encore sont-ils réservés pour certaines missions spécifiques (animaux dangereux par exemple). Selon le territoire, il peut vous être proposé de déposer l’animal dans un point relais, ou encore de le confier à un bénévole rapatrieur qui fera le reste du trajet jusqu’au centre.

Si vous êtes dans l’impossibilité complète de vous déplacer, essayez de contacter un proche, un voisin, un ami, qui puisse le faire pour vous. Le cas échéant, le centre que vous avez contacté vous aidera pour la marche à suivre.

 

 

Réseau centres de soins de la faune sauvage

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