Dans un courrier adressé à la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) et à la Direction générale de l’alimentation (DGAL), le Réseau et la Fondation 30 Millions d’Amis pointent du doigt l’incohérence qui entoure la prise en charge des « Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts », les ESOD.

Les centres de soins sont régulièrement sollicités pour la prise en charge d’animaux classés ESOD. Le Réseau tient à rappeler que notre mission est bien d’apporter des soins à des animaux sauvages appartenant à des espèces autochtones, trouvés en détresse dans le milieu naturel, et de répondre à l’urgence dans un cadre structuré, éthique et maîtrisé, afin d’éviter toute situation dégradée qui serait plus difficile à traiter.

Nous constatons de grandes disparités de traitement de cette question par les administrations sur les territoires. Certains centres se voient refuser la possibilité de prendre en charge des espèces ESOD. Or, les centres de soins sont bien la seule destination possible pour ces animaux res nullius, trouvés en détresse dans le milieu naturel. Le particulier est donc renvoyé vers des solutions de mise à mort d’animaux soignables. Nous savons qu’alors, le risque de voir se multiplier des situations ou des animaux sauvages sont gardés illégalement par des particuliers est accru.

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