Association regroupant 26 centres de soins pour la faune sauvage de France métropolitaine et d’outre-mer, le Réseau a besoin de soutien pour poursuivre son travail ! Depuis sa création, le Réseau travaille d’arrache-pied afin de remplir ses missions, au service des centres de soins :

1/ Imaginer un nouveau modèle économique

Avec une hausse des accueils d’animaux en détresse de 20% par an, les centres de soins, dont les ressources financières sont très limitées, peinent à suivre la cadence. Afin de pérenniser ces structures, le Réseau tente de mobiliser les acteurs politiques et d’imaginer un modèle de financement pérenne avec la collaboration avec les acteurs publics.

→ Ainsi, nous avons collaboré cette année avec le Conseil général de l’Environnement et du Développement durable missionné par le Ministère de la Transition écologique pour faire un état des lieux de la situation des centres de soins dédiés à la faune sauvage. Nous nous sommes réunis à plusieurs reprises, les inspectrices ont pu visiter plusieurs centres de soins afin de se rendre compte de la réalité de terrain. Afin d’avoir une vision globale sur le nombre et le type d’animaux reçus, un bilan des données 2021 des 26 centres de soins membres du Réseau leur a été remis.

2/ Renforcer la veille sanitaire de la faune sauvage
Avec l’augmentation des interactions entre l’Homme et l’Animal et l’émergence de nouveaux pathogènes zoonotiques, le Réseau souhaite, avec l’aide d’une base de données commune, parvenir à valoriser  les données des centres de soins et détecter rapidement des évènements sanitaires au sein de la faune sauvage.

→  Dans cet objectif, le 6 décembre dernier, le Réseau a tenu un webinaire pour présenter à ses membres, un nouvel outil qui permettra, dans l’attente du développement d’une base de données plus adaptée, l’utilisation d’un langage commun, première étape vers une harmonisation des données.

Protocole sanitaire au centre de soins LPO Alsace

3/ Créer une formation diplômante
A l’heure actuelle, il n’existe pas de formation diplômante pour travailler au sein d’un centre de soins pour la faune sauvage. Une telle formation permettrait de répondre aux besoins du personnel des centres mais aussi de professionnaliser et faire reconnaître ce métier en France.

4/ Accompagner les projets de création de centres de soins
Parce que le maillage des centres de soins sur le territoire n’est pas suffisant et qu’il tient un rôle de coordination, le Réseau se tient à disposition des porteurs de projets qui ont besoin de conseils techniques et réglementaires.

→  Le 16 décembre dernier, le Réseau animait un temps d’échanges entre les structures existantes et les porteurs de projets de création de centres de soins de la Région Occitanie. Les objectifs : avancer ensemble pour porter plus haut et plus fort la voix de ces acteurs qui œuvrent pour compenser l’impact des activités humaines sur la faune sauvage et structurer l’offre de prise en charge de la faune sauvage à l’échelle d’une Région.

Relâcher d’un Martiner noir par le centre de soins LPO Alsace

Pourquoi faire un don au Réseau avant le 31 décembre 2022 ?

Un don au Réseau Centres de Soins Faune Sauvage ouvre droit à une réduction fiscale car il remplit les conditions générales prévues aux articles 200 et 238bis du Code général des impôts. Les particuliers bénéficient d’une réduction d’impôt correspondant à 66% du montant de leur don dans la limite de 20 % de leur revenu imposable. Il est possible de bénéficier de cet avantage fiscal en faisant un don au Réseau d’ici le 31 décembre 2022. Ainsi, un don de 50 € coûte en réalité…17€ !

Faire un don au Réseau

Ce que nous pouvons réaliser grâce à vos dons

  • Garantir un socle minimum de fonctionnement décent à chaque centre : un vétérinaire, 3 salariés, un équipement suffisant.
  • Créer un fond d’urgence, en cas de crise majeure, afin de soutenir les centres en difficultés par des moyens humains et financiers.
  • Permettre aux centres de bénéficier d’outils mutualisés (base de données d’enregistrement des animaux, prêt de matériel, stock de nourriture…).
  • Financer la formation des équipes soignantes, pour avancer sur un socle commun de connaissances.
  • Permettre aux centres de sauvegarde de travailler dans de meilleures conditions techniques afin de prendre en charge davantage d’animaux.

Relâcher d’un Chat forestier au centre de soins LPO Alsace

 

(Crédit photo illustration : Centre de soins LPO Aquitaine)

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