Pourquoi les centres de soins pour la faune sauvage travaillent-ils dans une si grande précarité de moyens ?

Les centres des soins pour la faune sauvage sont basés sur un modèle associatif, très précaire.
Du fait du réchauffement climatique, d’une urbanisation galopante, de l’expansion des zones péri-urbaines et de la disparition des milieux naturels, la faune sauvage est de plus en plus impactée.
Les épisodes de canicules, de pollutions et de tempêtes créent des pics d’activités chaque année, qui sont difficilement absorbables par le faible effectif salarié.

D’autre part, les citoyens, de plus en plus sensibles aux questions de protection de la nature et de bien-être animal, sollicitent les centres de soins qui sont à l’heure actuelle la seule réponse à la souffrance d’animaux sauvages.
Les centres de soins ont subi une augmentation de leur accueil de 44% en 3 ans. Toutefois, leurs subventions baissent, et augmenter le nombre de soigneurs qualifiés est devenu impossible.
C’est dans ce contexte qu’est née la volonté d’une réforme en profondeur d’un système qui n’est actuellement pas dimensionné pour porter à lui seul la protection de la Faune Sauvage en détresse en France et dans les DOM-TOM.

Ensemble, inventons un modèle durable de soins à la faune en détresse !

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